Dr Pedro Morán Bonilla, chercheur indépendant

Dans les intersections des communautés, de la diaspora et du colonialisme canadien, ma thèse, “Una milpa de Storywork, Memoria Histórica y Testimonios cultivada por salvadoreños en ‘Vancouver’” [Une culture de maïs de récits, mémoire historique et témoignages cultivés par des personnes salvadoriennes à « Vancouver »], explore les façons dont les personnes réfugiées, en quête d'asile, et des exilées salvadoriennes de première génération ont cultivé la terre et les relations basées sur le lieu à vancouver, Colombie-Britannique, Canada (Institut d'études pédagogiques de l'Ontario, Université de Toronto, 2024). 

Conceptualisé comme un Tecomate [bol] rempli de graines de récits (Archibald, 2008), des graines de Mémoire historique (Astvaldsson, 2011), et des graines de Temoignage (Reyes et Curry Rodríguez, 2012), ces graines sont encadrées comme ayote, maíz [maïs] et frijol [haricot] respectivement—, cultivées par des personnes réfugiées salvadoriennes de première génération, personnes en quête d'asile et exilé·es arrivant à vancouver entre 1979 et 1992. Comme approche méthodologique, Una milpa de Storywork, Memoria Histórica y Testimonios cultivada por salvadoreños en « vancouver » est écrit dans un spanglish qui se concentre sur la cérémonie de tenir un pan con café [un pain avec du café] et la tradition des pláticas [discussions] (Fierros et Delgado Bernal, 2016).